Situé au nord des « Terres froides » et en limite avec le plateau « Ile Crémieu », le sol est très diversifié. La dernière glaciation, le Würm, a laissé des dépôts. A cette époque, une langue de glacier de Piémont a débordé les chaînons et couvrait tout le Bas-Dauphiné. Il reste de cette époque glaciaire un plaçage de moraine de fond et de blocs erratiques. Le sol de la commune comprend cinq zones principales :
- Le plateau de « Bordenoud » et de « Gerlandes », reste de la moraine würmienne, est composé d’argiles à galets et blocs sans alluvions.
- Le coteau, essentiellement une accumulation de galets bien roulés dans une matrice sableuse, est un sol tortonien deltaïque.
- Dans le haut du village et « Monteloup », présence de sable siliceux et micacé avec lentilles conglomératiques, c’est un tortonien marin.
- « Le village », au nord de la départementale D 19 A, avec une zone comprenant « le Diot » dont le sol est composé d’un dépôt fluvio-glaciaire du retrait würmien, est un mélange d’alluvions et d’argiles à galets.
- Enfin, toute la zone des « Marais » dont le sol sont des alluvions holocènes et moderne argileux avec tourbières.
Du plateau de « Bordenoud » et de « Gerlandes », le promeneur a une vision panoramique, limitée au nord par les monts du Bugey, il peut par temps clair voir à l’est, le Mont-Blanc, puis en continuant son tour d’horizon, il aperçoit le massif de Maurienne très vite remplacé par la barrière montagneuse de la Grande-Chartreuse. Enfin, plein sud, son regard est limité par le Vercors. C’est sur ce plateau en regardant vers la vallée du Rhône que l’on peut, si le temps est propice, apercevoir douze clochers de villages différents et les territoires de dix-sept communes de l’Ain et de l’Isère.